La campagne
Dès qu’un peu d’eau descend des montagnes pour devenir une petite rivière, un village existe
Les champs sont en général très petits et suivent les dénivellations, mais sont en plateaux grâce à des murets en pierres
Un système de drainage sophistiqué, où chacun va déplacer les pierres et les chiffons pour faire circuler l’eau entre tous les champs
Labourages à l’ancienne avec des Dzos ou des Yacks. J’ai pu voir ces dernières années arriver les premiers tracteurs avec tout ce que cela va amener comme changements (des champs plus grands, irrigation plus importante, pollution supplémentaire, frais d’achats, de location, d’entretien, endettement alors qu’avant la paysannerie fonctionnait sur l’entraide, etc...)
Il faut dire que jusque là le Ladakh était autosuffisant, mais qu’avec l’arrivée de nombreux touristes ce n’est plus le cas, alors durant les quelques semaines où la route de l’Himalaya est ouverte (Manalai – Leh) c’est un flux incessant de camions indiens qui amènent nourriture et biens.
Une cuisine typique des campagnes ladakhies. Les murs sont noirs, car ils se chauffent à la bouse de yacks séchée, ce qui fait beaucoup de fumée, mais tous les ustensiles de cuisine sont toujours reluisants !
Dans les campagnes suivant les vallées on peut croiser des ânes sauvages, des marmottes, des vautours...